Kai Havertz, l’âne de Chelsea ?

Kai Havertz, international allemand évoluant à Chelsea, est connu pour son talent sur le terrain, mais aussi pour son surnom peu commun donné par ses coéquipiers : Donkey, qui signifie âne en français.

Ce surnom n’a en réalité rien à voir avec son niveau de jeu. Dans une interview accordée à The Sun, il explique : « Dès le premier jour, j’ai ressenti une relation particulière avec les ânes. C’est un animal très calme. Peut-être que je me suis personnalisé en eux parce que je suis calme aussi. Ils se détendent toute la journée, ne font pas grand-chose, veulent juste vivre leur vie. Je les ai toujours aimés. »

Ainsi, Kai Havertz est un joueur calme et posé, qui suscite l’affection de ses coéquipiers. Si certains supporters de Chelsea peuvent critiquer son irrégularité sur le terrain, il a en tout cas conquis le coeur de ses partenaires de jeu.

Une saison en demi-teinte

Depuis son arrivée à Chelsea à l’été 2020, Kai Havertz a connu une saison 2020-2021 en demi-teinte, avec seulement 8 buts en 44 matchs toutes compétitions confondues. Néanmoins, il a su montrer des éclairs de génie et a notamment été décisif lors de la finale de la Ligue des Champions remportée face à Manchester City en mai 2021.

Cette saison, son rendement est plus régulier. Il a déjà inscrit 7 buts et délivré 7 passes décisives en 29 matchs toutes compétitions confondues. Il est un élément important du dispositif de Thomas Tuchel, entraîneur de Chelsea, qui apprécie sa polyvalence et sa capacité à jouer à plusieurs postes sur le terrain.

Bon pour le moral de l’équipe ?

Le surnom de Kai Havertz peut paraître surprenant, voire dévalorisant, mais il est l’expression de l’affection de ses coéquipiers à son égard. Il peut même être bénéfique pour le moral de l’équipe, comme l’explique une étude réalisée en 2016 par des chercheurs de l’université de Californie.

En effet, les surnoms ou les marques d’affection entre coéquipiers peuvent renforcer la cohésion et l’harmonie au sein de l’équipe, favorisant ainsi l’entraide et le soutien mutuel. Ils peuvent également contribuer à réduire le stress et améliorer l’estime de soi, ce qui peut se traduire par de meilleures performances sur le terrain.

Conclusion

Le surnom de Donkey n’est donc pas un sujet de moquerie pour Kai Havertz, mais au contraire une marque d’affection de ses coéquipiers à son égard. De plus, il peut même contribuer à renforcer la cohésion et le moral de l’équipe.

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